Bonjour,
J'ai perçu des droits d'auteur en tant que journaliste rédactrice entre 2001 et 2004, et l'affiliation au régime de Sécurité sociale des auteurs m'a été refusée en 2003 au motif que mon "activité principale, régulière et exclusive" ne relevait pas de ce régime. A juste titre car mon employeur (une université !) me rémunérerait sous forme de droits d'auteur chacun des articles que je rédigeais pour son magazine (la quasi-totalité du journal, en fait)… Bref, pendant cette période, je n'ai pas cotisé sur ces revenus pour la retraite de base ET pour la retraite complémentaire des auteurs (qui n'existait pas encore à l'époque), alors que j'avais dépassé les seuils de cotisation en 2002 et 2003. Ces activités n'apparaissent donc pas sur mon relevé de carrière de l'Assurance Retraite, alors que j'avais une activité professionnelle dûment rémunérée…
N'étant pas la première pigiste à m'être fait gruger par un éditeur de presse qui ne voulait pas me payer en salaires (à 40 ans, je ne pensais pas encore à ma retraite !), je souhaiterais demander à celles ou ceux qui sont passés par là si cela vaut le coup financièrement de racheter les trimestres de cotisation manquants (*) ? Et, le cas échéant, à quel organisme devrai-je m'adresser : l'Assurance Retraite/caisse des salariés à laquelle je suis toujours affiliée ? ou la Sécurité sociale des artistes-auteurs ?
Merci par avance à celles et ceux qui éclaireront ma lanterne !
(*) Sur mes droits d'auteurs, je n'ai payé que la CSG et le CRDS. Montants bruts des DA perçus : 4 055 € en 2001, 18 078 € en 2002, 17 100 € en 2003 et 5 700 € en 2004.
